Le scorbut était la grande maladie des navigateurs à voile de l'époque : les marins restaient de longs mois en mer, mais après le troisième ou quatrième mois, les signes du scorbut apparaissaient : enflures, dents qui se déchaussent, odeur fétide et épouvantable de l'haleine, lividité. A l'occasion d'un léger refroidissement, ils mouraient. Le remède à ce fléau était le citron qu'on administrait aux matelots sous forme de grog.
Au milieu d'un incroyable amoncellement de bariques, de réserves de nourriture avariées et fétides, d'animaux de boucherie et de rats, l'eau s'infiltrait et s'accumulait dans un endroit appelé le "marais nautique", endroit privilégié pour que tous les moustiques et autres saloperies du monde puissent s'y développer. Anophèles et autres moustiques transmettaient immanquablement le paludisme et la fièvre jaune.
Souvent les hommes n'avaient pas d'uniforme, pas de rechange, ils restaient dans des hardes qui étaient toujours mouillées et couvertes de sel. Le sel appelle l'eau. Les matelots étaient déjà atteints de rhumatismes après leur première année de navigation !
Dans de telles conditions d'humidité, la tuberculose était fréquente. Comme il n'existait pas encore de médicaments pour la soigner, le seul moyen de se vider les poumons était de cracher par dessus bord...
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