Vers la fin du dix-huitième et au début du dix-neuvième siècle, les marins ne disposaient pas toujours (même rarement) d'uniformes. Ils étaient le plus souvent couverts de hardes, vestiges des vêtements qu'ils portaient à terre lorsqu'ils furent réquisitionnés par la "presse" pour venir renforcer les toupes du roi d'Angleterre. Ces vêtements étaient constamment mouillés, gorgés de sel, et étaient rarement lavés.
En ce qui concerne le confort de leur cabine, imaginez plutôt : ils vivaient sur les lieux mêmes où ils travaillaient, c'est à dire les ponts inférieurs, encombrés de canons au dessus desquels ils suspendaient leur hamac. Chaque matelot avait droit à un pied et demi d'espace latéral (50 centimètres ) ! Regardez la photo ci-dessous, vous verrez comment les hamacs étaient suspendus dans le Victory, le célèbre navire du non moins célèbre amiral Nelson !
Les hamacs, serrés les uns contre les autres (Victory) |
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Sur les ponts inférieurs on vivait presque en permanence dans l'obscurité. L'emploi des bougies était limité à cause de la poudre à canon. Puisqu'il n'y avait pas de hublots, les sabords constituaient la seule source d'éclairage.
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